Quand la relation client devient une histoire plus grande que le tiroir caisse
Peut on entreprendre dans sa tour d’ivoire ?
Fred Mazella le rappelait dans sa biographie, il a passé sa vie (jusqu’à maintenant) à rencontrer et à demander à ses clients et aux voyageurs qu’ils transportaient ce qu’ils pensaient du covoiturage et de son service. A faire du ping pong, à les faire accoucher de ses manquements (on ne dit pas toujours ce qu’on aime pas), des idées d’améliorations…
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Bref ce qu’on appelle co-construction, mais qui est basé au final sur la coopération subtile et informelle.
Et pour coopérer, il est préférable de se mettre à hauteur, de s’intéresser, d’apprécier, d’être attentionné, d’estimer, bref de considérer les personnes avec qui on souhaite entreprendre. Pas en tant qu’associé.e.s au sens littéral mais surement au sens métaphorique.
En étant un peu taquins, on pourrait dire que les premiers clients fidèles sont surement des associés plus importants que les premiers associés « financiers ». Penser « personnes » avec qui on coopère, c’est un peu ce qu’avait lancé Zappos en son temps, au début des années 2000, en cherchant à associer ses équipes et ses clients dans une même expérience positive du quotidien. Revenir à l’esprit de communication et coopération dont parle Yuval Harari dans Sapiens.
Et si la première des qualités d’un business, c’est de savoir remettre les bases du « faire avec ».
Une grande famille ?
Peut-on envisager ses clients comme une grande famille ? C’est le pari fou qu’ont relevé Zahra Jdaini et Ahmed Jdaini dans le cadre de leur entreprise Info SCI. On pourrait croire que le moteur de gérant de SCI est avant tout utilitariste.. et « froidement » rationnel. Pourtant, en « bons permaculteurs », Zahra et Ahmed se sont efforcés de dénicher les pépites d’une relation client pas comme les autres… Et si vous aussi vous étiez invités à Saint-Jean-Pied-de-Port ? #relationclient #entreprendreautrement #entrepreneuriat
L’art de prendre des nouvelles
Le/la client.e : une simple cible ? Ou un partenaire qui nous emmène dans une danse plus complexe ?
« Donne moi envie d’être apprivoisé » dit le Renard au Petit Prince. Et si nous étions tous des renards à apprivoiser ? Aussi malicieux qu’insaisissables ?
Mieux, et si, dans un monde où de plus en plus de personnes, cherchent à entreprendre et accumulent de l’expérience « de l’autre côté du miroir »… nous cherchions des pairs avec qui mieux « être avec »… « faire avec »…
Comment faire pour « rentrer en contact » ?
Relancer, et plus encore « prendre des nouvelles », comme dit Imane MOUAOUIN. Car un oui puis plus rien ne veut pas dire forcément un non… C’est un appel silencieux. « Aide moi. Intéresse toi à moi. Et faisons ensemble ».
Et si entrepreneur.e, c’était être un « explorateur/trice de valeur inactivée » ?
Un.e explorateur/trice qui manie l’art de la cordée ludique.
Mieux, celle de la coopération invisible.
Quand le client nous apprend… et inversement
Est-on toujours plus « calé » que son client ? Même sur son offre ? Et si la magie de la relation client-entrepreneur.e, c’était aussi une pédagogie croisée ? Une expérience où chacun.e est capable de s’apprendre… Et où le plus apprenant.e n’est pas celui ou celle que l’on croit ? Dans cette semaine où l’on parle beaucoup de relation client, 2e partage de nos cultivateurs, Zahra Jdaini et Ahmed Jdaini autour d’un fameux « cercle vertueux » 😉 #entrepreneuriat #relationclient #apprentissage